Cet article constitue la seconde étape d'un projet conséquent. Après création d'un étage supplémentaire pour loger l'espace nuit une revisite de l'existant s'imposait.
Construite il y a une vingtaine d’année par l’architecte Laurent Hirsch, cette bâtisse au centre de Toulouse avait déjà tout d’une grande avec ses nombreuses ouvertures donnant sur un patio à l’abri des regards.
Pari réussi pour ce rez-de-chaussée à la hauteur réduite et la lumière insuffisante.
Dans cette volonté de faire respirer le volume, nous avons opté pour des tonalités claires. Une porte à galandage vitrée sur le jardin à été créée. Côté cour, pour intimiser et apporter de la lumière, la grande porte du garage a laissé place à 2 grands ouvrants à la française en verre dépoli.
Pour optimiser ce garage aux volumes réduits, nous avons changé sa destination; C’est dans cet objectif que l’espace a été remodelé. Pour ce faire, sa largeur a été étiré, et sa toiture, à deux pentes, a été
« dépliée » en version monopente pour développer de la hauteur sous plafond.
Cette extension de 39 m2 se connecte au volume principal pour intégrer un bureau et une chambre / salle de bain supplémentaire.
Cet ajout vient volontairement contraster avec l’architecture pavillonnaire de la villa; la volonté n’étant pas de rompre avec l’existant mais plutôt de redonner du sens à l’existant.
Cette maison typique des années 50 était divisée en 2 appartements avec un escalier extérieur pour accéder à l’étage. Le jour où une famille décide de l’investir en intégralité cette configuration prend une autre tournure. Le leitmotiv; Un grand volume où l’on circule librement avec le maximum de lumière naturelle.
Cette toulousaine abîmée par le temps a retrouvé un second souffle, sans pour autant lui ôter son caractère; L’histoire du lieu est préservée.
L’état des lieux était de 4 pièces identiques, divisées par un couloir traversant entre rue et jardin, schéma typique des Toulousaines.
Restée dans son jus, la Toulousaine n’était pas équipée des commodités nécessaires au confort actuel et manquait cruellement de lumière.
Tout ou presque a dut être déposé pour réhabiliter cette maison de ville, le cloisonnement comme la structure porteuse.
Située en secteur sauvegardée cette maison construite vers 1880 en brique foraine avait pour principal défaut d'être trop petite pour accueillir une famille.
Pour ne pas empiéter sur le jardin, la surélévation est apparue comme une évidence. Les fondations de l’époque étant peu profondes, une construction légère était de mise; Le béton cellulaire s’est imposé naturellement comme le matériau le plus adéquate.
Les proportions de cette greffe verticale ont tout de suite fonctionné, la maison a gagné en prestance et la surélévation semble avoir toujours été là.
Quand un bureau se transforme en salle de bain … tout est à faire !
Esprit Open Space: Grace à la nouvelle dalle intégrant le réseau d’évacuation de la douche, la pièce est restée de plein pied. Le volume en longueur à permit une pièce démunie de pare douche sans risque d’inondation.
Style simple et élégant: le carreau métro parisien blanc habille tous les murs tandis qu’un grès-cérame imitation bois tapisse tout le sol. Le contraste entre brillance et matité, pureté et texture, clair et obscure crée le juste équilibre.
Peau neuve pour cette maison à l'enveloppe contemporaine qui dénotait avec un style intérieur un peu désuet.
La cuisine a été complètement re-visitée grâce au mélange de façades blanches, d'un grand mur recouvert de granit et de quelques notes de cuivres. Elle s'ouvre maintenant sur le séjour grâce à la mise en place d'une longue menuiserie acier au style industriel. Cette nouvelle perspective nous amène tout droit à l'espace salon avec la création d'une cheminée sobre et épuré. Les nouvelles teintes associées au mélange d'acier, de bois, de cuivre et de granit constitue un juste équilibre pour souligner durablement le caractère de cet intérieur.